"Deutschland und Frankreich. Der Neustart des europäischen Motors"
- Genshagener Papiere
- Dialogue européen
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Septembre 2015
Auteur : Eric Bonse
Editeur : Fondation Genshagen
L’Union européenne traverse actuellement la crise la plus longue et la plus profonde de son histoire. Depuis près de dix ans – et le début de la crise financière en 2007 –, elle doit combattre de nouveaux problèmes, parfois existentiels. La nouvelle Commission européenne serait la « dernière chance » de réformer l’Union et de la réconcilier avec ses citoyens, a prévenu Jean-Claude Juncker lors de son entrée en fonction, à l’automne 2014. Mais de quelles options l’UE dispose-t-elle vraiment ? Que trouve-t-on à la table des négociations et que proposent Paris et Berlin ? Des solutions solides pour la « relance » promise par Juncker émergent-elles de ces propositions ? Dans son étude, le politologue et journaliste indépendant Eric Bonse tire la conclusion selon laquelle l’opportunité d’un nouveau départ n’a été que partiellement saisie. Juncker n’opère pas véritablement de rupture avec ses prédécesseurs, mais s’inscrit plutôt dans la continuité et la réforme. Cela ne suffit pas toutefois à surmonter les défis actuels et à venir, par exemple en Grèce ou en Grande-Bretagne. L’UE doit être réorientée en s’éloignant des procédures et des principes qui mènent à l’échec pour s’engager dans une politique différente, centrée sur les résultats. En outre, elle devrait se préparer à la possibilité d’un échec et élaborer un « plan B » pour une vraie relance. L’Allemagne et la France jouent, à cet égard, un rôle de premier plan.